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La Loge où le progrès se fait,
La préfecture et son préfet,
Et les maisons Tellier folâtres !

On y laisse quelques écus ;
Mais on en repart convaincus
Que les préjugés sont vaincus
Et que la lumière est en marche ;
Qu’on est bien du dernier bateau,
Et non plus avec le troupeau
Que Noé parquait dans son arche…

Sans doute, en rentrant au logis
On y peut trouver du gâchis ;
Quand les ressorts sont avachis,
La machine hésite ou s’arrête ;
Les moissons traînent, ou les foins,
Les bêtes demeurent sans soins,
Les valets aussi font la fête,

Qu’importe ? Les choses iront
Autant que nous. Nos fils prendront
Ce que les lois leur laisseront
— Assez peu de chose sans doute —