Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Ralentissez vos pas dans le chemin propice,
Blottissez-vous bien près l’un de l’autre en marchant,
Jouissez des émois de votre amour novice
Et de vos deux cœurs se touchant ;
Et sachez que jamais, jamais, quoi qu’il arrive,
Vous ne retrouverez, vivriez-vous cent ans,
Mes pauvres chers petits, la source fraîche et vive
Où vous buvez quelques instants.