Page:FRAD006 G1259.pdf/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pourvu de ladite chapelle. Il nous a promis de nous le remettre.

[26] Il y a une autre fondation pour dire le chapelet après vêpres, les dimanches, ladite fondation faite par feu M. le chanoine Blacas, oncle, dont les biens ont été mis en discussion. Ainsi on ne paie pas. Cependant le chapelet s’est dit pendant quelques années. On ne le dit pas maintenant assidûment. Le sieur Suche, bénéficier, en est chargé, mais comme il n’en a aucune rétribution, il ne veut pas continuer. Les sœurs de la confrérie nous ont demandé de dire elles-mêmes, tour à tour, le chapelet, après vêpres, tout haut, dans ladite chapelle. Le sieur Alexandre Guérin et M. le capiscol, qui sont héritiers dudit sieur Blacas, pourraient peut-être rétablir le paiement de ladite fondation. Nous leur en parlerons dans la suite.

[27] Melchior Malivert, serrurier, s’est plaint à nous de ce qu’on ne lui paie point la ferrure des vitres de la fenêtre qui donne sur ladite chapelle, le sieur François Vaquier, recteur, devant satisfaire à ce travail ou bien lui donner en paiement la grille de fer qu’on a ôtée de ladite fenêtre en y mettant des vitres. Nous avons dit au serrurier que nous nous informerions du sujet qu’on a eu de retarder son paiement, pour tâcher de le contenter dans la suite.

Il y a dix-neuf nappes pour l’autel ; plusieurs ornements et habits pour la Vierge, au nombre de quatre, d’étoffe de soie, avec des dentelles autour d’or et d’argent, et quelques dentelles de fil ; un ornement d’autel tout de carton doré et assez propre[1] ; trois autres de plusieurs couleurs, dont deux sont d’étoffe de soie et un troisième de brocatelle. On nous a montré une corbeille dans laquelle il y a plusieurs petits reliquaires avec des chapelets, une petite croix d’argent, deux petites couronnes[2].

Il y a une croix au milieu de l’autel, de cuivre. Le retable est propre, de bois peint et doré, en partie soutenu par des colonnes torses, aussi de bois peint et doré[3]. La lampe, qui est de cuivre et assez grande, est allumée les dimanches et fêtes. On a soin de couvrir le tableau et tout le retable d’un rideau d’étoffe partagé en deux. Le carton du te igitur, le lavabo et l’évangile de Saint-Jean sont dans des cadres dorés. La confrérie a un banc vis-à-vis de la chapelle, contre le deuxième pilier, tourné contre le maître-autel. Plus un grand bassin de cuivre, au milieu duquel est la figure d’une Vierge, lequel sert pour la quête que l’on fait pendant l’office. La bannière de ladite confrérie est déchirée. Elle ne saurait servir. Il en faut faire une autre.

  1. Qu’est-ce ? Un devant d’autel?
  2. Ces objets sont destinés à parer la statue de la Vierge, notamment les être placées sur la tête de la Vierge et de l’Enfant Jésus.
  3. Ce retable existe toujours.