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est fausse. est une idée generake. La voicy determinée a une idée plus distincte. La gazette de Bruxelles d’un tel jour, est dans l’article de ce qui se passe a Paris est fausse : par cette derniere proposition la premiere est determinée à une idée plus distincte puisque cette derniere arreste l’esprit, le restreint de toutes les gazettes à celles de Bruxelles, et de toute l’estendue des temps et des lieux, dont il est parlé dans cette gazette à un tel jour et à ce qui se passe a Partis, et cela sans doute est determiner. Cependant cette proposition determinante ne donne aucune veüe de la fausseté individuelle, qui est dans cette gazette non pas mesme de la chose dont il est parlé.

Conformement a ce[sic] exemple il soutient que ce ne sont point ces deux propositions de la 3.e maxime de l’Ecrit que je viens de rapporter qui determine l’idée generalle des mots de sens de Jansenius est dans cette proposition. le sens de Jansenius est heretique, mais que ce ne peut estre que celle-cy, ou ses equivalentes. Le sens de Jansenius sur telle matiere ou sur un tel endroit est heretique.

Mais en verité ce n’est pas entendre ce qu’on entreprend de refuter et je ne veux que l’exemple mesme de la gazette pou renverser toute cette pretention ; car il est vray que ce qu’il propose pour exemple d’une determination tout a fait inutile à l’effet dont il s’agit puisqu’elle laisse le sujet de la proposition dans la mesme incapacité d’estre joint à l’attribut qu’il estoit auparavant : Or la determination de l’idée generale du sens de Jansenius, ou du mot de gazette pour pouvoir faire cette proposition. Le sens de Jansenius est heretique, ou la gazette est fausse, n’est pas toute sorte de determinationa une idée plus particuliere, mais celle la seulement qui rend les mots de sens de Jansenius ou de gazette capables de l’attribut d’heretique, ou de faisse, et toutes les autres qui ne sont point capables de cela, telles que sont celles que rapporte cet autheur, ne servent du tout rien au sujet dont il est question.

Je m’explique par son propre exemple, pourquoy dans cette proposition. La gazette est fausse. est il impossible de laisser xxxxxxx le mot de gazette dans son idée generale, parce que la gazette n’est pas fausse dans son idée comme gazette, y en ayant de vrayes, et de fausses, et ainsi tout homme qui ne se forme point d’autre idée de la gazette que la generale de gazette, n’a point dequoy former ce jugement, qu’elle est fausse, et par conséquent ne peut dire sans une autre idée plus distincte qu’elle soit fausse ; mais pour cela mesme n’est il pas visible que quelques determination qu’on apporte de la ville du jour