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Discours prononcé au sommet du Puy de Dôme, par M. Clémentel, Sénateur du Puy-de-Dôme, Président du Conseil Général, lors de la Commémoration du Tricentenaire de Biaise Pascal, le 8 juillet 1923.

Monsieur le Président,

Messieurs les Ministres,

Messieurs,

L’heure que nous venons de vivre fut si émouvante, le cadre de la manifestation qui vient de se dérouler fut si simple et si grand, son symbolisme est si profond que c’est à peine si j’ose prendre la parole.

Je sens en effet toute mon impuissance à traduire en termes humains la grandeur de l’acte de piété nationale que nous avons accompli en venant au faîte de notre Montagne Inspirée, réduit de la Foi et des espoirs de la race Celtique, citadelle inviolée de l’Ar-Vern autour de laquelle se forma l’âme de la Patrie naissante, communier avec le grand savant, le grand penseur dont la France et l’Auvergne s’honorent.

Je voudrais pouvoir vous demander de laisser, dans un silence recueilli, simplement parler en nous la voix du poète des Pensées.

Mais, quelle que soit mon appréhension de mêler ma voix à tant de voix éloquentes, j’ai, au nom du Conseil général du Puy-de-Dôme et de mes collègues membres du Parlement, un double devoir à remplir : celui de m’incliner à mon tour avec émotion, avec amour, avec fierté devant le grand fils d’Auvergne, dont le souvenir reste si étonnamment vivant dans l’âme collective de sa petite patrie ; celui aussi de remercier tous ceux qui ont bien voulu répondre à notre invitation.

Nous remercions M. le Maire de Clermont, mon ami Marcombes et son Conseil municipal du grand éclat qu’ils