ville, à l’inauguration de la Région Economique qui devait être la 17e, la vôtre.
L’Auvergne et le Bourbonnais, l’Ailier, le Puy-de-Dôme, le Cantal, partie de la Haute-Loire se sont rapprochés pour la former.
Aux résultats qu’elle a déjà obtenus, il est permis de la juger et avec elle l’idée générale qui lui a donné naissance.
Les préoccupations d’un groupement tel que celui-là se devinent aisément.
La première, sans doute, qui depuis longtemps hante les plus perspicaces des représentants de la production est d’assurer le recrutement de leurs collaborateurs. Orienter, former, placer des apprentis ; s’assurer ainsi la main-d’œuvre professionnelle : c’est à quoi est chargée de pourvoir la Chambre des Métiers qu’éclairée par l’expérience de nos provinces recouvrées la 17e Région Economique a décidé de créer à Clermont-Ferrand. A sa tête, aux côtés de patrons et d’ouvriers en nombre égal, figurent spécialistes et délégués des communes et des départements intéressés.
De même, grands industriels, associations et syndicats, Conseils généraux et Municipalités se sont réunis pour créer votre Ecole supérieure de Commerce régionale. Leur concours atteste l’utilité de l’enseignement nouveau en même temps qu’il explique son succès et qu’il garantit son avenir.
La sollicitude de la 17e Région ne pouvait faire défaut aux Œuvres sociales. Elle s’est heureusement manifestée en organisant une caisse de compensation. Créer en faveur des employés et ouvriers de la Région du Centre un service d’allocations pour charges de famille ; les répartir selon le nombre d’enfants ; distribuer des primes de naissance, des primes d’allaitement ; préparer ainsi une organisation rationnelle des services d’hygiène de l’enfance ; quelle œuvre plus pratique, plus féconde, qui réponde mieux aux nécessités de l’heure.
Les questions économiques sont, par définition, l’aliment essentiel offert à l’activité de la Région. Le Musée des échantillons a appelé comme une suite et un dévelop-
