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lue avec un indéfinissable plaisir et une très légitime fierté, que l’Université d’Auvergne méritait d’être développée. L’enseignement de ses éminents professeurs, sa situation géographique et le nombre de ses élèves ne sont-ils pas, d’ailleurs, des raisons suffisantes.

A M. le Ministre de l’Hygiène, pour les subventions qu’il veut bien accorder pour le développement de notre Insti tut d’Hygiène sociale et de l’Office des Habitations à Bon Marché.

A M. Peyronnet, ministre du Travail ; M. de Lasteyrie, ministre des Finances ; MM. Gaston Vidal et Laurent Eynac, sous-secrétaires d’Etat, qui sont nos compatriotes aimés, j’adresse un affectueux salut, en leur renouvelant le désir de tous de les voir se mêler de façon plus intime aux affaires de notre belle capitale.

Je salue MM. les représentants de l’Institut, qui sont venus rendre hommage au penseur dont la personnalité intellectuelle survit de façon si extraordinaire et surtout MM. les représentants des Académies étrangères dont la présence nous est la preuve que la Pensée n’a pas de frontières et que seul le culte commun des Idées est peut-être, dans les heures troubles que le monde vit, le plus pur réconfort et la plus magnifique espérance.

Qu’il me soit permis à cette heure de remercier aussi MM. les parlementaires du Puy-de-Dôme de 1 aide efficace qu’ils nous ont apportée et d’assurer, en particulier, de notre complète gratitude, mon éminent ami, le sénateur Clémentel, du dévouement affectueux auquel nous devons tant ici.

Certes, Clermont s’est transformé et Biaise Pascal ne retrouverait plus, hélas ! la maison qui le vit naître, pas plus que le château de Bien-Assis, où habitait son beau-frère Perrier. Tout au plus retrouverait-il, au Jardin des Plantes, la porte qui donnait accès à la cour de ce château et que la Ville fit édifier pour conserver au moins ce délicieux vestige de la maison où Pascal vint résider.