héritiers des sentiments d’indépendance, de liberté et d’honneur de notre Vercingétorix, unissant dans un même acte de foi la France immortelle et la République, sauvegarde de la liberté, vont à vous qui les personnifiez, dans un sentiment de gratitude et d’espoirs infinis.
Si je ne voulais rompre avec l’usage, je remettrais à MM. les Ministres tout un cahier de vœux et toute une gerbe d’espoirs.
Je pourrais dire à M. le Ministre de l’Intérieur que Clermont, comme toutes les autres communes, demande un peu plus d’indépendance administrative et cependant, nous avons la grande chance de posséder le meilleur et le plus aimable des préfets.
A M. le Ministre des Finances, de supprimer les octrois, en nous procurant des ressources équivalentes.
A M. le Ministre des Travaux publics, de nous faire construire au plus tôt le chemin de fer, tant désiré, de Gouttière à Eygurande.
A M. le Ministre de l’Instruction publique de nous trans former notre Ecole de Médecine et d’ériger, en Faculté d’Etat, notre Faculté libre de Droit, avec ses 300 étudiants.
Mais non, aujourd’hui, je le répète, nos sentiments sont de joie et de reconnaissance pour ceux qui sont venus honorer l’un des nôtres et à tous, je dis de tout cœur, merci !
Je dois cependant, et mes compatriotes ne me pardonneraient pas si je m’abstenais, des remerciements à MM. les Ministres des Finances et des Travaux publics pour la décision qu’ils ont prise de doter d’un chemin de fer une partie bien déshéritée de notre département.
A M. le Ministre des Travaux publics, pour le dépôt du projet de la concession des chutes d’une partie de la Dordogne à la 17e région économique, qui sera le point de départ de l’électrification complète de notre pays et, en particulier, de l’immense région agricole du centre de la France.
A M. le Ministre de l’Instruction publique, d’avoir bien voulu indiquer au Parlement, par une lettre que nous avons
