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Avançant encore plus hardiment dans la voie du progrès, la XVIIe Région, voyant paralyser son essor par la concession de la première section de la Dordogne à une grande Compagnie de chemins de fer, n’hésita pas, et, au mois de Janvier 1922, elle demandait l’aménagement pour son propre compte de la 2e section de cette rivière qui naît sur notre territoire pour le plus grand profit de notre industrie et de notre agriculture régionales.

Après avoir fait étudier par l’Office d’Energie électrique cette question d’une importance vitale pour l’avenir de notre œuvre, le Comité régional demandait le concours des Conseils généraux des cinq départements intéressés. Nous sommes profondément reconnaissants de l’appui rencontré dans les Ministères compétents et à tous les représentants du Massif Central au Parlement ; nos efforts, si énergiquement déployés, devaient être couronnés de succès et nous avons eu, Monsieur le Président de la République, au mois d’avril dernier, la joie de voir déposer par vos soins le projet de loi que discutera bientôt la Chambre des Députés et qui nous assurera, nous en avons la ferme espérance, le droit à la vie plus prospère et à l’intensivité du travail.

En ayant l’honneur insigne de vous recevoir dans notre maison, nous gardons l’impression que nous possédons parmi nous le plus ardent de nos défenseurs, celui qui, régionaliste convaincu, souhaite de voir demain la Nation régénérée par une organisation régionale dont nous aurons été les précurseurs. Voilà pourquoi, saluant en votre personne le premier régionaliste de France, nous saluons aussi l’ère de la prospérité de notre commerce, de notre industrie, de notre agriculture, dont vous aurez été le bienfaiteur.

Au nom de la XVIIe Région économique, je vous remercie de la faveur de votre visite, dont chacun de nous gardera le souvenir ému, fidèle et reconnaissant.

Je vous demande, enfin, la faveur personnelle de remplir devant vous un devoir d’honneur et de conscience, celui d’adresser à tous mes collègues, à tous mes collaborateurs