point de vue du développement de la vicinalité, parmi les premiers départements de France.
Combien d’autres transformations, combien d’autres améliorations furent réalisées, mais aussi, que de progrès restent encore à accomplir. Nous avons le sentiment que ces progrès seront grandement facilités par une modernisation de l’organisation départementale dans le sens d’une plus grande autonomie, et aussi par le développement du régionalisme.
Sachant que votre esprit réalisateur ne condamne pas de pareilles anticipations, je me permets d’ajouter, Monsieur le Président, que si dans ce vaste hôtel de notre nouvelle Préfecture, nous avons réservé à la salle des délibérations une place importante, c’est parce que nous avons voulu qu’au chef-lieu de la XVIIe Région économique, l’une des plus actives de France, la salle des délibérations d’une Assemblée régionale pour l’étude des problèmes interdépartementaux et la préparation des grands travaux, soit toute prête pour l’heure où les pouvoirs publics jugeront devoir instituer cette Assemblée. Sans attendre que sonne cette heure, les nécessités économiques nous ont, dès maintenant, conduits à élargir le cadre de notre action.
C’est ainsi que nous poursuivons, en accord avec nos collègues des départements voisins, un vaste projet d’aménagement, par un grand organisme régional, des forces de la 2e section de la Dordogne, aménagement qui permettra l’accroissement de la force mise à la disposition de notre industrie et l’électrification de nos campagnes, si ardemment désirée par nos laborieuses populations agricoles.
Vous avez bien voulu apposer votre signature au bas du projet de loi concédant l’aménagement de ces forces à la XVIIe Région économique, qu’ont déposé — et nous les en remercions de tout notre cœur — MM. les ministres des Travaux publics et des Finances. Nous, vous demandons instamment de bien vouloir vous intéresser à son sort. Le concours de votre autorité sera pour nous le meilleur gage
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