I
Forçat qui sait vivre.
Robertine demeura muette à cet argument péremptoire. M. Claude sourit avec contentement de lui-même.
— Mais encore une fois, reprit-il, laissons-là M. le baron d’Osser. Tout ce que je veux vous dire à son sujet en ce moment, chère bonne amie, c’est que votre petit secret ne court aucun risque… Je suis muet… vous m’entendez bien ?… à moins que vous ne me forciez à parler.
— Je pense vous comprendre, monsieur, dit la baronne ; vous comptez m’écraser sous le poids de vos menaces… me faire l’esclave de votre volonté…
— Quelque chose comme cela… Vous êtes à peu près dans le vrai, ma bonne petite. Mais n’exagérons rien ! Je ne suis pas une jolie femme comme vous pour me permettre des caprices… Tout ce que je demanderai sera raisonnable, solide… vous verrez.