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M. Claude prit la porte en répétant :

— Bonne nuit, petite… dormez bien !



IX

Fonds perdus.

Le lendemain Claude Rembrès tint rigueur à ses hôtes forcés de l’hôtel d’Osser, mais il se garda bien de mettre à exécution la menace faite à Robertine. La nuit, dit-on, porte conseil ; Claude n’avait nul besoin des conseils de la nuit. En proférant la menace, il savait qu’il ne l’exécuterait point.

Non pas qu’il se rabattit volontiers sur le pis aller de la rançon offerte. Rembrès était entêté encore plus qu’habile ; mais parce qu’il ne se tenait point pour vaincu après un premier échec et qu’il prétendait tenter de nouveau la fortune.

C’était, nous l’avons dit, un coquin taillé en honnête homme. La vie calme du mariage avait pour lui d’irrésistibles attraits. Il voulait faire souche, courir la douce carrière du ménage, être riche, honoré, paisible et connu pour être tout cela…