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— C’est vrai, murmura-t-elle, je suis ta mère. J’ai prié Dieu, qui m’a exaucée ; ma tendresse pour toi est la même que ma tendresse pour lui… mais, je t’en prie, parle-moi, explique-moi…

Valentine eut un sourire navré.

— Demain, dit-elle, j’attendrai dans la voiture à la porte de la prison, et puis nous ne nous quitterons plus tous les trois. Voilà tout ce que je sais, le reste est dans la main de Dieu… Va-t’en, trouve l’homme, et à demain !