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Il n’y a qu’un vivant dont l’existence chancelle en équilibre au bord d’un abîme, il n’y a que Maurice, mon dernier espoir, le premier, le seul amour de ma jeunesse, mon fiancé, mon mari, sur la tête de qui le même glaive meurtrier est suspendu par le même fil ! Je suis Corse, c’est vrai, et toutes les fibres de mon être tressaillent à la pensée de punir les bourreaux de ma famille, mais je suis femme, je suis femme surtout, mais j’aime jusqu’à l’idolâtrie, et ce qui semble en moi démence, c’est la vérité même, la lumière faite par l’amour !