Page:Féval - Maman Léo, 1869.djvu/296

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Valentine resta un instant immobile, les yeux fixés sur le dernier mot, qui n’était pas achevé.

Elle porta le papier à ses lèvres et le baisa à la place même où la main du mourant s’était arrêtée.

Puis elle se laissa tomber à genoux, et ainsi prosternée, elle regarda le portrait de son frère, qui semblait vivre.

Qui semblait vivre et répéter encore la dernière pensée du vaillant et malheureux jeune homme : « Ma sœur, ne me venge pas ! »

Ce fut au bout de plusieurs minutes