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IX

D’un vaudeville en passant.

(Suite.)

Sa vaillance s’arrêtait devant ce grand obstacle : travailler seul, sous la lampe muette, dans sa chambre où nulle distraction ne pouvait lui venir.

Je l’ai dit déjà : nos entrevues à l’hôtel du Meilhan avaient lieu après le déjeûner, vers le milieu de la journée. J’aurais craint que ses visites, trop répétées le soir, ne devinssent une gêne pour la famille.

Gustave allait donc au café tuer ses longues soirées d’automne.

Il s’était logé dans le quartier des Écoles pour la proximité des cours.

Il allait tout de suite après son dîner au café Procope attendre l’heure de la retraite.

C’est une grande gloire déchue que ce café Procope. Il lui reste, cependant, je ne sais