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LES CONTES DE NOS PÈRES.
rent d’abord à faire d’inconcevables grimaces, puis elles poussèrent ensemble un éclat de rire bref et peu harmonieux.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/96/F%C3%A9val_-_Les_contes_de_nos_p%C3%A8res%2C_1845.djvu/page354-231px-F%C3%A9val_-_Les_contes_de_nos_p%C3%A8res%2C_1845.djvu.jpg)
— Fille de juif, dit ensuite Gulmitte, l’aînée de la fantasque famille, que fais-tu si tard par les sentiers humides de la forêt ?
Comme on voit, les fées daignent parler en prose, lorsqu’elles s’adressent à de simples mortels.
Rachel, terrifiée par cette laide apparition, n’eut garde de répondre.
— Sœurs, reprit Gulmitte, ne donnerons-nous point un bon conseil à cette pauvre enfant ?
— Si fait, répondirent les deux fées cadettes.
Gulmitte poursuivit.
— Fille de juif, tu cherches de l’or… beaucoup d’or !…