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LE MAÇON DE NOTRE-DAME

DEUXIÈME PARTIE.

Sommaire. — Le parvis Notre-Dame — Le clerc et l’écolier. — Le page. — Le logis de la plus belle fille de Paris. — La vision du page Albret. — La litière vide et les secrets de maître Samson. — Projet d’émeute. — Souvenir des vingt ans. — L’éloquence des écus. — Recette pour foire des étudiants politiques. — Christian le Danois. — Le maléfice. — Maurice de Sully — La rosace du portail. — Le réveil de Paris. — Dangers de la concurrence. — Ezéchiel et Tréfouilloux. — Pour un liard ! — Première entrevue d’amour. — Le Syrien. — Dilah. — Jean Cador et ses esclaves noirs. — L’abbaye Saint-Martin-Hors-des-Murs. — La reine Angel. — Les deux nonnes. — Les fleurs de la patrie. — L’ordre du roi. — La cavalcade. — Largesse de madame Agnès. — La loge de Jean Cador, — Le portrait de Dilah. — Le Collier de Perles.


I

Thomas le logeur possédait une grande masure aux trois quarts ruinée qui confinait au terrain du chapitre de la cathédrale de Paris.

Les fenêtres étroites et déformées donnaient sur le parvis de Notre-Dame.

On ne faisait dès longtemps aucunes réparations à cette maison, destinée à être démolie pour faire place aux grandes constructions que projetait Maurice de Sully.

Tout à l’entour il y avait des masures pareilles rejoignant d’un côté la principale rue de la Cité, de l’autre, les espaces vagues encombrés de broussailles et de ruines qui faisaient le tour de la basilique nouvelle.

C’était déjà une vieille ville que Paris. C’était déjà une cité inconstante dont les forces vives se portaient loin de son centre.

Philippe-Auguste et Maurice de Sully, le grand prélat, fonda