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savons l’état de la malheureuse Clary. — Que de jours de repos et de bonheur il allait falloir pour effacer les traces funestes de son martyre ?

Anna aussi était changée. Heureusement le changement opéré en elle n’était point d’une nature aussi douloureuse. Au physique, un peu de fatigue : au moral…

C’était un grand secret pour tous et pour elle-même. Anna ne se l’avouait point ; — le savait-elle ?

Question ardue. — Ce qui est certain, c’est que cette nuit-là son sommeil agile n’évoqua point l’image de Stephen. — Ou si Stephen apparut dans ses songes, le jeune médecin