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mobile et renversé la face tournée vers le ciel, ne poussait pas une plainte. Mais, aux dernières et incertaines lueurs du crépuscule, on aurait pu lire sur ses nobles traits l’expression d’une douleur amère et sans bornes.

Il se sentait mourir, — et il mourait vaincu.

Le seul homme qu’il eût aimé l’avait trahi. Il tombait sous les coups de la seule femme qu’il eût respectée.

N’est-ce pas un châtiment sans nom que d’être puni, non par ses fautes, mais pour le bien qu’on a fait ?…

Le voile de la nuit s’épaissit. Bientôt on ne distingua plus ce cadavre qui se confondait avec la verdure sombre de l’herbe du chemin.