Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/316

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avait joué naguère vis-à-vis du marquis, avait parfaitement le droit de se montrer lâche, perfide et sans pitié.

Il était de ces hommes, nombreux en tous pays, et fort honorés d’ailleurs, qui lèchent les pantoufles du vainqueur et mettent le talon de leur botte sur le front du vaincu.

Au dehors, la foule s’était décimée, mais il restait encore sur le pavé une cohue honnête et capable d’étouffer çà et là une femme, un enfant, un vieillard.

La plupart des gens qui avaient quitté le pavé n’étaient pas d’ailleurs très loin et attendaient, dans quelque public-house des environs l’issue du procès et la sortie du con-