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Bembo la contemplait avec ravissement et trouble. C’était de son côté que se trouvait la crainte.

— Le jour va sans doute bientôt paraître, poursuivit Anna qui ne savait pas combien de temps avait duré son sommeil ; — y a-t-il loin d’ici Cornhill ?

— Je suis prêt à vous conduire auprès de votre mère, répondit Bembo tristement.

— Je n’ai plus de mère, dit Anna qui perdit son sourire ; — mais ceux qui m’aiment m’attendent… ma sœur… ma pauvre tante… mon cousin Stephen… Partons vite !

— C’est dans Cornhill que vous voulez vous rendre ? demanda Bembo.