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Ce que Brian avait souffert durant ces trois longs jours, il faudrait des volumes pour le décrire.

À sa droite, à sa gauche, il y avait des cabanons semblables au sien. Dans ces cages, rugissaient horriblement, nuit et jour, des bêtes furieuses, de ces fous comme on en trouve peut-être par tous pays, mais qui abondent dans les asiles d’Angleterre, créatures qui n’ont plus rien d’humain, brutes dont la bouche écume, dont la gorge râle, et dont l’œil sanglant roule, fouetté par la rage, comme s’il allait s’élancer hors de son orbite enflammée, damnés qui se tordent en hurlant et donnent dès ici-bas une idée de l’enfer…