Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/164

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais c’est que le visage de M. le marquis de Rio-Santo, si habile à exprimer tous sentiments et toutes nuances de sentiments, savait être à l’occasion un masque discret. Il restait serein et tranquille, mais derrière cette sérénité factice, derrière ce calme, résultat d’un effort désespéré, il y avait une terrible angoisse.

Dans une heure, toutes les forces réunies de la capitale des Trois-Royaumes n’auraient point suffi peut-être à comprimer son redoutable essor ; maintenant quelques hommes pouvaient lui barrer le chemin. — N’est-ce pas assez d’un passant qui met le pied sur la traînée de poudre, ou d’une goutte d’eau mouillant par hasard la mèche qu’on allume, pour prévenir ces chocs gigantesques dont