Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/158

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Oh ! mais allez donc, mon frère !… dit Angus, dont tous les membres tremblaient.

Rio-Santo releva les yeux sur lui et vit ses traits décomposés exprimer le paroxysme d’une horrible angoisse.

— Milord, milord, dit en ce moment un groom en descendant précipitamment les marches du perron ; — ces hommes qui entourent de loin Votre Seigneurie, sont armés ; j’en suis sûr… j’ai vu…

— Oui ! oui ! interrompit Angus ; — passez-leur sur le corps, mon frère… votre cheval est-il bon ?…

Rio-Santo mesura d’un regard rapide le