Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’un homme vivant, vénéré, placé par sa position, par son âge et par ses fonctions d’une nature spéciale, dans une sphère tout autre que celle où s’agitent les acteurs mauvais ou bons de notre drame, parmi les événements duquel il ne fera que passer d’ailleurs.

— J’ai vu partir mes pauvres enfants, dit le vieillard en tenant toujours la main du marquis et en le regardant fixement ; — je n’ai pas eu le courage de les retenir… Vous les appeliez, milord, et n’êtes-vous pas aussi leur père ?… N’est-ce pas à votre bienfaisance inépuisable qu’ils doivent en grande partie leur vie et celle de leur famille ?… Mais, au nom du ciel, quel est votre dessein ?