Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/70

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cessivement hissés sur le pont, où ils demeurèrent étendus, inertes, et incapables, en apparence, de faire un mouvement. — Puis ce fut le tour des quatre envoyés de M. Cunning, que suivit immédiatement la reine Mab. L’ascension de cette dernière fut le prétexte de force gorges-chaudes de la part des marins de la Cérès. Quand l’Anglais plaisante, on sait cela dans tous les coins du monde, il ne ressemble pas mal à cet ours en belle humeur qui assomme ses amis à coups de pavé, sous prétexte de les débarrasser d’un moucheron qu’ils ont sur la joue. Or, nos matelots enchérissent sur l’ours encore et sont les plus redoutables farceurs de l’univers. La petite femme se balança long-temps, lancée d’une poulie à l’autre et s’éleva enfin tout d’un coup,