Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/26

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

instant se débattre confusément dans l’ombre. Puis l’un d’eux se releva.

C’était Fergus O’Breane. Il tenait le couteau de Paulus.

Cette lutte avait été si subite et si rapide que les assistants, stupéfaits, demeuraient, sauf Randal Grabame, à la place qu’ils occupaient naguère, immobiles et muets. Le nègre avait discontinué sa tâche et ouvrait de grands yeux étonnés.

Ni lui ni les autres ne s’attendaient assurément à voir Fergus se relever le premier. Le visage du jeune Irlandais, animé par l’effort qu’il venait de faire, avait pris cette expression d’irrésistible puissance qui rayonna sou-