Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/169

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

apprenez-moi tout ce qui touche la pauvre Mary… Je devine un malheur.

— Devinez dix malheurs, O’Breane !… Le bien de la famille nous a été enlevé par un procès inique… Mon père est mort… ma sœur… Combien de larmes, une femme peut verser avant de mourir !

— Mary n’est-elle pas comtesse de White-Manor ?

— Je le tuerai ! prononça Angus avec une explosion de haine, comme si ce nom eût eu le pouvoir de tendre soudainement en lui toutes les fibres de la vengeance et de la colère ; — oui… Mary est comtesse de White-Manor… elle l’était du moins…