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Fergus et Randal s’arrêtèrent.

À perte de vue, du côté de l’Irlande, le brick de commerce qui les avait amenés montrait ses hautes voiles rougies par les rayons obliques du couchant.

Fergus passa la main sur son front. Son regard se teignit de mélancolie.

— Encore un peu nous ne le verrons plus, dit-il ; — la toile est tombée sur le premier acte de notre drame… Quel sera le second ? … Je crois le savoir, mais Dieu tout seul le sait… Voilà quatre ans que je travaille, Randal.

— Et depuis deux ans déjà, Fergus, vous êtes assez riche pour mener la vie d’un prince,