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C’était Brian, le terrible persécuteur qui se faisait arme de tout et frappait sans relâche, Brian l’eccentric man, raisonnant la folie, marchant vers un but sérieux par d’extravagantes voies, Brian qui, pauvre et sans privilèges, avait mis sous ses pieds un pair du royaume, protégé contre toutes attaques par un formidable faisceau de lois politiques, et si riche d’ailleurs que son or eût dû le faire invulnérable chez nous, où l’or est un bouclier magique.

La colère de White-Manor vint s’émousser et rebondir en quelque sorte contre ce flegme vainqueur. Il lui sembla impossible d’attaquer cet homme qui ne supposait pas même qu’on pût l’attaquer, et qui, dédaignant de suivre les mouvements d’un ennemi armé,