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Ce fut une perte pour la Famille, car Maudlin Wolf, ou la contessa Cantacouzène, était bien la plus adroite femme qu’on pût voir, et le résultat des services qu’elle avait rendus en livrant à l’occasion la caisse de ses opulents protecteurs ne se peut point calculer.

On ne se corrige pas facilement d’une paresse contractée parmi les molles douceurs d’un luxe effréné. À la Nouvelle-Galles du Sud, Maudlin expia cruellement sa prospérité passée. Si faible en effet que soit la tâche imposée à tout condamné, cette tâche devenait trop lourde pour les doigts délicats de la comtesse Cantacouzène. Durant les premiers temps de son séjour à Sidney, elle dépensa, pour se soustraire au travail, toutes les finesses de