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infinies de sa personne, et soutenaient que depuis la contessa il n’y avait point eu à Londres d’aventurière parfaite en tous points. Elle était bien faite et de tournure charmante, quoique sa taille fût beaucoup au dessous de la moyenne, et possédait, paraîtrait-il, au degré suprême, la science d’attirer à soi les cœurs les plus froids et de délier les cordons des bourses les plus solidement nouées.

Durant plusieurs saisons, elle éblouit Londres de son faste, et ruina plusieurs banquiers, enragés à jeter l’argent d’autrui par les fenêtres. Puis, au beau milieu de ses triomphes, impliquée dans la fameuse affaire des diamants de la duchesse de Devonshire, elle fut convaincue de recel et jetée sur un ponton.