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mûri, dut recevoir un commencement d’exécution : Randal se maria.

Il y avait à Paramatta une fileuse[1] du nom de Maudlin Wolf, dont la vie était tout un roman. On pensait qu’elle était d’origine française, et son acte de condamnation la désignait en effet sous le nom de Madeleine Le Loup, dite la contessa Cantacouzène. À Londres, où elle avait élu sa résidence dès sa première jeunesse, elle avait été long-temps la lionne. Sa beauté n’avait jamais dû être très grande, mais les dandies d’un certain âge gardaient encore un galant souvenir des grâces

  1. À Paramatta, les condamnées cardent la laine, la filent, puis la lissent pour confectionner avec l’étoffe qui en résulte les habillements des condamnés.