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meurtrières à nos maisons pour nous défendre contre les candidats à la déportation.

Fergus O’Breane reprenait rapidement ses forces. Une fois la maladie domptée, sa jeune et riche nature réagit et sembla vouloir effacer la trace de ce temps d’arrêt en se développant plus vite et mieux. Fergus sentait chaque jour en lui-même une vigueur nouvelle ; il sentait en même temps son intelligence grandir et sa volonté se rasseoir.

Comme en pleine mer les actions des condamnés sont contrôlées seulement eu égard à la sûreté du navire, il en résulte une liberté presque complète. Fergus et Randal purent donc aisément se rapprocher et nouer entre eux des rapports de tous les jours. Il y avait