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de Fergus. Durant la première semaine, les médecins avaient eu peu d’espoir de le sauver ; mais il avait pris le dessus et entrait en convalescence. Godfrey appartenait à une famille puissante et il était altéré de vengeance. Autour de son lit de malade un conciliabule se forma : des gens de loi se relayèrent à son chevet ; on s’entendit ; on combina les faits ; on ourdit une trame à laquelle Fergus, seul, malade lui-même dans sa prison, et se croyant fort de son innocence, ne devait point échapper.

Fergus subit dans sa prison un luxe d’interrogatoires, et il dut voir dès l’abord qu’on ne l’accusait pas seulement d’avoir été acteur dans une rixe, accompagnée de violences. Il était