Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/255

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

saises, mais c’était un symptôme lointain et qui pouvait avoir une signification tout autre. À coup sûr, en ce temps de tranquillité modeste, nul médecin, si clairvoyant qu’il fût, n’aurait pu deviner la bizarre maladie qui menaçait déjà les facultés d’Angus Mac-Farlane.

Il avait appelé Mac-Nab, son beau-frère, qui habitait Londres avec lui depuis quelques semaines, afin de faire honneur à son hôte. M. Mac-Nab avait épousé la sœur d’Angus. Nous savons de la propre bouche de Stephen, son fils, les détails de sa fin tragique, dans cette même chambre de la maison de Randal Grahame, où la malheureuse Harriet Perceval devait être plus tard enlevée. M. Mac-Nab pouvait avoir le même âge que son beau-frère.