Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/212

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

celliers (cellars)[1]. Les étages supérieurs des maisons servent d’asile à des gens nécessiteux, mais en état de se procurer, à la rigueur, ce qui est indispensable à la vie. Nous parlons ici, bien entendu, en général, car il est telle masure, pleine, de la cave aux combles, d’êtres humains demi-nus, qui ont oublié jusqu’au goût du pain.

M. O’Breane occupait une petite maison d’apparence un peu moins délabrée que les autres, et son faible pécule suffisait à lui assurer pour long-temps une sorte d’opulence relative.

  1. Dans les quartiers pauvres, les caves qui, ailleurs, servent de cuisine et d’office, sont habitées par une ou plusieurs familles.