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liques affectait très agréablement les narines de son nez mince et recourbé ; la vue de toutes ces fioles poudreuses réjouissait son œil gris caché derrière de rondes lunettes en pinces. C’était son arsenal et sa bibliothèque ; c’était sa cave, aussi, car maître Rowley mettait son gin dans des bouteilles à médecine, et ne buvait jamais plus gaillardement que lorsqu’il fourrait dans sa large bouche le goulot entier d’un flacon dont l’étiquette portait : Laudanum, acide hydro-cyanique, ou quelque autre titre infernal.

Il n’y avait chez lui qu’un seul livre, c’étaient les Toxicological Amusements du docteur Venom. Ce volume, dont nos lecteurs ont entendu parler peut-être, sous le titre mignon