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infini. La brise des soirs passait en silence, toute chargée des frais parfums qu’exhalent les champs au coucher du soleil. La campagne se taisait, recueillie.

Les voluptés du jour étaient dépassées. Mieux vaut encore l’indécise clarté des soirs que ces éblouissants rayons du soleil de midi. Mieux vaut le repos que la course. Il faut à l’amour, pour atteindre l’apogée de ses sensuelles douceur, la paresse et l’ombre.

Comme elle aimait ardemment et au delà de ce que la parole sait peindre ! Elle était pure et ne pouvait rêver que de pures tendresses, mais quel feu inconnu le délire mettait parmi ses virginales pensées ! Elle aimait, elle aimait…