Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’était à la fois celui d’un maître qui descend jusqu’à aimer et celui d’un chevalier qui adore et qui sert. Il était impérieux, royal, mais il était tendre et soumis.

Le beau cheval courait toujours. Ses quatre fers bondissaient, élastiques, sur le pavé retentissant. Les brunes maisons de Londres fuyaient comme emportées par un tourbillon…

De temps en temps le bras d’Edward se tendait pour remonter Clary sur la selle. Alors elle se sentait plus près et mieux. Ses yeux humides remerciaient, tandis qu’Edward se penchait en souriant et baisait le bout de ses cheveux.