Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/382

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

une émotion extraordinaire. Son œil devint humide et tendrement inquiet, comme l’œil d’une mère auprès du berceau de son enfant ; son sein se souleva, et un sourire indécis, triste et joyeux à la fois, détendit l’arc harmonieux de sa lèvre.

Puis elle se laissa tomber à genoux sur le tapis, tandis que ses beaux yeux s’élevaient vers le ciel.

Clary ouvrit ses paupières endolories, parce qu’elle venait de sentir un baiser sur sa main. — Le songe continuait : ce fut là sa première pensée ; mais qu’il était doux et vraiment céleste cette fois ! Les anges de ses rêves passés n’étaient point aussi beaux que cette femme