Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/376

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Mais vous n’avez pas mangé de la soirée, chère belle, reprit-elle, et je serai long-temps absente. Je vais vous faire servir à souper.

— Je n’ai pas faim, dit Susannah.

— Mon Dieu ! je connais cela, mon amour !.. la peine, le désespoir… on n’a pas faim… mais on mange un blanc de poulet, mon cœur… un blanc ou deux et l’on boit un petit verre de vin.

Madame la duchesse de Gêvres, qui semblait être aussi à l’aise chez le docteur Moore que dans sa propre maison, sortit et reparut bientôt, suivie d’un domestique porteur d’un plateau. Ce plateau contenait une collation complète. Le groom le déposa sur une table,