Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/371

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui ne se paient point, et lui en gardait une sorte de reconnaissance. Leur intérêt, d’ailleurs, les rapprochait énergiquement : ils voulaient partager la succession du marquis de Rio-Santo. Tous deux demeuraient dans Wimpole-Street : Tyrrel, au numéro 9 ; Moore, au numéro 10, leurs maisons se touchaient[1].

Leurs maisons, en outre, communiquaient entre elles par un passage habilement masqué, passage dont rien ne pouvait faire soupçonner l’existence, par cela même que Moore et Tyrrel s’en servaient pour leurs relations habituelles, de telle sorte qu’on ne les voyait jamais entrer l’un chez l’autre.

  1. À Londres, comme on sait, les numéros se suivent.