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disposée au devant de lui et, de temps à autre, il vidait la caisse pleine dans une de ces tonnes dont nous avons parlé. À quelques pas derrière lui, sur une table, il y avait une pendule, une boussole, un niveau et quelques instruments de calcul. C’était la place du capitaine Paddy O’Chrane.

Bembo contempla quelque temps avec une muette surprise cette machine humaine dont tout ce qui l’entourait disait l’extraordinaire puissance. Le géant était à demi nu. La lumière de la dernière lampe tombait d’aplomb sur ses épaules baignées de sueur. On voyait ses muscles saillir et s’effacer tour-à-tour, et les athlétiques proportions de son torse ressortaient, dépassant de si loin la mesure hu-