Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/243

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Je n’eusse point osé appliquer ce dernier mot à Votre Grâce, reprit Rio-Santo. — La signora refusa d’abord de satisfaire ma curiosité. Je dois ajouter qu’elle résista long-temps à mes prières, cinq minutes, pour le moins, milord. Mais, si vaillante qu’elle soit, toute défense a un terme. La signora céda. J’eus entre les mains ces fameuses pièces qui m’apprirent que vous étiez affilié aux sociétés secrètes d’Allemagne… Tudieu ! milord, en Russie, vous jouez dans toute la rigueur des règles à ce terrible jeu des conspirations. Rien ne manquait à votre dépôt. On eût dit le dossier de Catilina… Harangues, serments écrits avec du sang, et jusqu’à la classique liste des conjurés !…