Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/20

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pauvre fille ; le cœur battait si peu qu’il fallait des doigts exercés pour apprécier ces faibles pulsations.

— C’est cela ! c’est bien cela ! murmura-t-il avec une sorte de satisfaction.

Lady Campbell et Diana s’embrassèrent, tant ces mots leur donnèrent de joie.

Le docteur se frotta les mains et se rassit.

On apporta le bassin rempli d’eau. — Le docteur tira sa trousse et prit une lancette.

— Voyons, dit-il.

Le bras raidi de la pauvre Mary fut tendu. Sa veine ouverte laissa tomber goutte à goutte quelques larmes de sang.