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l’inconnu, à la femme d’autrui, au sexe comme on dit, lorsqu’on ne veut point se livrer à cette galante période : « la plus belle moitié du genre humain. »

Et, ce qui est mille fois plus déplorable, vous faites de l’histoire à propos du cœur féminin. Vous traduisez du grec et du latin au lieu de regarder ; vous citez au lieu d’observer, et c’est à l’aide d’un vers d’Horace que vous nous dites le caractère de Fanchon.

Horace ne connaissait point Fanchon, et Fanchon ne connaît pas Horace.

Messaline a existé, c’est vrai ; des femmes ont ressemblé à Messaline, c’est malheureux. Que prouve cela ? De quel droit faites-vous du