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cœur… Vos secrets sont à vous. Ce que j’en sais… et j’en sais bien peu !… m’emplit d’admiration et de respect… Ah ! vous êtes Irlandais ! Vous vaincrez ! vous vaincrez, milord ! Et puissiez-vous m’aimer assez pour me donner ma part du péril !

— Votre part est faite, signor Angelo Bembo, répondit le marquis d’un ton grave. Il y a longtemps que je compte sur vous.

L’œil du jeune Italien s’éclaira. Une question se pressa sur ses lèvres. Rio-Santo l’arrêta du geste.

— Vous aurez la première place au feu, Ange, reprit-il en souriant ; — mais nous n’en sommes pas là encore… J’ai pensé que vous