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votre dévoûment, voyez-vous ; je crois que Dieu me protège et me garde la victoire.

Bembo était rouge de fierté. Son œil avait quelque chose de ce chevaleresque enthousiasme qu’excite dans l’âme fidèle d’un soldat la louange d’un souverain aimé.

— Car Dieu vous aime, Bembo, reprit le marquis, dont le sourire se teignit de mélancolie ; — entre Dieu et vous, il n’y a point de ces souvenirs qui cachent le ciel… Moi… oh ! moi, ajouta-t-il tout-à-coup avec entraînement, — je voudrais bien, au prix de tout mon sang, tenir mon épée de combat d’une main pure comme la vôtre, ami ! c’est alors que je serais fort !…